Il s’agit en effet de « rappeler combien Facebook dépend de ses utilisateurs et pas l’inverse ! ». C’est un véritable appel à la grève avec de faux airs de revendications syndicales. Les initiateurs de la journée protestent notamment contre « l’intrusion dans la vie privée, et les publicités intempestives ciblées en fonction du contenu des publications ». La question demeure : Avons-nous encore une vie privée lorsqu’on s’expose sur Facebook ?

Ils réclament également davantage de liberté d’expression, avec l’ajout des boutons tels que « j’aime pas » et « je m’en fous », pour ainsi pouvoir mettre des tacles aux copains ! Ils demandent aussi à ce que Facebook soit plus vigilant dans la vérification des applications mises en œuvre sur le site. Nombre d’entre elles sont crées par des sociétés spécialisées dans le spam, depuis janvier dernier, ces applications peuvent récupérer les emails de leurs participants; ils estiment donc que le risque de propagation des virus est grand.

Enfin, la revendication la plus salutaire reste d’œuvrer pour la désintoxication des facebook addicts et de sensibiliser le monde à la cyberdépendance…Attention Facebook peut être dangereux pour votre santé ! Par contre, les anti Facebookers du 28 février nous invitent à ne pas abandonner nos amis et à les rencontrer en vrai en ce jour de boycott mondial, et ça c’est plutôt une bonne nouvelle…

L’intention est bonne, mais la forme est aussi utopique que le fond est discutable. A ce jour, les sondages sont plutôt défavorables à cette journée, puisque 132 000 personnes n’y participeront pas contre 65 700 invités confirmés. Souhaitons leur bonne chance pour les invitations qu'ils leur restent à distribuer aux 350 millions de facebookers sur la planète. Comble de l’ironie, c’est une page Facebook qui relaie l’information !